Virées sauvages dans les calanques de Cassis
Cassis, c’est pas juste une carte postale. C’est des sentiers qui crissent sous les pneus, des falaises qui coupent le souffle, et le sel qui colle à la peau. Pendant quelques jours, on a posé nos sacs dans ce coin brut du sud, entre calcaire et Méditerranée, pour vivre dehors, tout le temps.
Le gravel nous a emmenés là où l’asphalte s’arrête. On a pédalé sous le soleil, le long des crêtes, dans les pins, avec la mer en contrebas comme compagne fidèle. Chaque virée, c’était un bout de liberté. Ça monte, ça tape, mais ça régale. Et quand les mollets crient, y’a toujours une vue pour te faire oublier la douleur.
Et puis l’escalade. La roche blanche, lisse ou tranchante, nous tendait les bras. On a grimpé comme on vit : à l’instinct, entre potes, avec le cœur léger. Là-haut, le vide sous les pieds et les criques bleues en dessous, c’est une autre façon de toucher le ciel.
Les photos, c’est des morceaux de ces moments-là. Pas des clichés posés, mais des instants volés : une pause au bord du vide, un regard complice, un vélo posé sur un rocher, des mains pleines de craie. C’est pas la perfection qu’on cherche, c’est le vrai.
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